DUNE (1984)

L'histoire

En l'année 10191, l'empereur qui règne sur l'univers, connu sous le nom de, Shaddam IV, établit une alliance avec les Harkonnen de la planète Geidi Prime pour éliminer de la galaxie la dynastie des Atréides, et plus particulièrement leur chef, le duc Leto, de la planète Caladan.

 

Pour réussir ce projet funeste, l'empereur envoie les Atréides sur la planète Arrakis, appelée également Dune, où ils doivent être assassinés par les terribles Harkonnens. Deux survivants échapperont au massacre : Paul Muad'Dib, l'héritier du trône Atréide et sa mère Lady Jessica. Après avoir été attaqués par les vers géants et sauvés des griffes du baron volant Vladimir, ils sont secourus par les mystérieux Fremen.

 

Ces habitants de Dune consomment l'Epice qui assure pouvoir et longévité. Ils vivent dans l'attente de la venue du messie qui doit leur rendre leur liberté, ils voient en Paul l'homme attendu de la prophétie

 

 


L'AVIS DE SF-STORY ****

POINTS POSITIFS ET NEGATIFS

+  La magie opère dès les premières minutes avec une musique fascinante et des décors somptueux.

+  L'attaque des vers géants!

-   La qualité de certains effets spéciaux...

 

 

 

 

Comparé au roman, ce film comporte beaucoup de simplifications et de scènes "faciles" parce que extraites sans toujours parvenir à inclure le contexte complexe du livre. Je trouve les réactions des personnages trop caricaturales.

 

Le livre parle de pouvoir, de politique, de rapports de forces complexes. Le film donne l'habituel brouet simplificateur de la "grosse production hollywoodienne": il faut des bons et des méchants. Un peu court...

 

Un autre avis sur le film (René Prédal dans Jeune Cinéma) ... Et celui-là, datant de 1992 : " Du ratage considéré comme un des beaux arts ! Adapté de l'œuvre monumentale de Frank Herbert (4 volumes!), le film n'est qu'un étalage d'effets spéciaux et d'esbroufe technique, sans réel intérêt, on reste malheureusement de marbre devant tant d'efforts déployés : preuve s'il en est qu'il ne suffit pas d'avoir d'énormes moyens financiers à sa disposition pour faire un film fascinant. En fait, Dune s'enferre dans les sables !... " [in Dictionnaire du Fantastique [pp. 128] de A. Pozzuoli et J.-P. Krémer, J. Grancher éditeur, 1992] Petite remarque: A la différence de ce que dit ce critique, le film est seulement une adaptation du premier roman

 

Dune est un bon film avec des envolées lyriques et d'une durée anormalement longue pour un film de SF. En 1984, peu de films SF dépassaient deux heures (2001 en 1968), le budget affiché se voit sur la pellicule et des scènes sont d'une réelle beauté visuelle : l'attaque des Fremens, les vers géants, etc... Son plus gros défaut est en fait d'être l'adaptation d'un roman très connu de l'univers SF et le condensé de ce pavé de Frank Herbert est un peu indigeste avec des raccourcis et un manichéisme accru.

HORS-CHAMP*

Dune est d'abord sorti en plusieurs parties à partir de 1963 dans le magazine "Astounding Science Fiction " renommé un peu plus tard "Analog". Deux années plus tard, Dune sort en roman complet en librairie et le succès est immédiat. Le livre reçoit la même année les prix Hugo et Nébula. L'auteur, Frank Herbert, donnera des suites de 1969 à 1985.

 

L'adaptation cinématographique fut immédiatement souhaitée par Hollywood qui s'empara des droits du roman. Deux producteurs jettent leur dévolu sur le texte : tout d'abord Arthur P.Jacobs, producteur de "La planète des singes" qui a acheté les droits pour la première fois en 1971. Il planifie la mise en scène avec David Lean et embauche son collaborateur Robert Bolt pour le scénario. Lean fait réécrire le scénario par Rospo Pallenberg (Excalibur, Delivrance, L'exorciste II : L'hérétique), le scribe régulier de John Boorman. La mort d'Arthur P.Jacobs en 1973 mit fin au projet. 

 

Ce fut ensuite le français Michel Seydoux qui s'intéréssa à Dune. Ce dernier engage Alejandro Jodorowsky pour la mise en scène. Ce réalisateur, dessinateur, romancier et réalisateur chilien a été successivement clown, comédien de théâtre, mime, scénariste de bande dessinée, romancier et donc cinéaste. Il va s'entourer des graphistes, Moebius, Christopher Foss et H.R.Giger pour concevoir chacun une planète. Pour les effets spéciaux, il contacte Dan O'Bannon, et l'écrivain Michel Demuth, traducteur de la version française du roman, pour l'adaptation scénaristique. Pourtant au bout de deux années, le projet trop ambitieux pour une production SF des années 70 et devenu trop coûteux engloutissant presque la moitié du budget initial ! C'est un naufrage complet. Les dessins de H.R. Giger, Moebius et Foss resteront dans les cartons. 

 

L'adaptation du film va attendre encore quelques années pour tomber dans les mains de la fille du producteur Dino De Laurentiis : Rafaella qui engage aussitôt Ridley Scott, réalisateur d'Alien en 1979. Après plusieurs mois de travail, il se retire du projet pour divergences d'opinions avec la production. David Lynch est alors contacté : son univers colle parfaitement à l'esprit du roman, il a en plus le vent en poupe avec deux films qui font l'unanimité public et critique " Eraserhead "(1978) et " Elephant Man "(1980). On lui confie donc scénario et mise en scène, il n'effectue que peu de changements par rapport à l'histoire initiale en respectant la trame essentielle du roman. Mais la version reste expurgée de beaucoup trop d'éléments pour les lecteurs du roman

Dune, le film maudit

 

David Lynch a déclaré qu'il considérait ce film comme le seul véritable échec de sa carrière. À ce jour, il refuse de parler de la production en détail, et a refusé de nombreuses offres de travailler sur un édition spéciale en Blu-Ray, il affirmait que revisiter le film serait une expérience trop pénible à supporter. Il a même refusé la proposition de George Lucas pour diriger Le retour du Jedï en lui disant : "C'est ton truc, ce n'est pas mon truc."

 

Il faut dire que la production et la réalisation de Dune a relevé du gigantisme : le nombre total de 1700 intervenants dans l'équipe du film, quatre-vingts décors construits, six ans de préparation et trois ans et demi de travail pour David Lynch. Pour les besoins des scènes dans le désert, deux cent travailleurs ont passé deux mois à nettoyer trois mille mètres carrés de désert mexicain! Les studios Churubusco à Mexico avaient été choisis comme lieu de tournage en raison de la proximité du désert et de la dévaluation du peso, ce qui a permis de tourner le film pour le quart du prix qu'il aurait coûté aux États-Unis. Malheureusement, le coût du film a augmenté avec une invasion de cafards, la lourdeur de la bureaucratie mexicaine, des pannes de courant à répétition qui ont nécessité la présence de génératrices de secours en permanence, d'un réseau téléphonique désuet, avec une seule ligne directe au bureau de production, un brouillard pire qu'à Los Angeles, et la revanche de Montezuma, une tourista qui a frappé la moitié du personnel européen.

 

En Janvier 2006, David Lynch déclarait dans une interview : "Sur Dune, je n'avais pas le montage final. C'est le seul film que j'ai fait là où je n'avais pas. Techniquement, je n'avais pas de montage final sur Elephant Man (1980), mais Mel Brooks me l'a donné, et sur Dune le film, j'ai commencé à vendre mon âme... sachant que je n'avais pas de montage final, et je me suis vendu, donc c'était une mort lente et une expérience terrible, terrible. Je ne sais pas comment c'est arrivé, j'avais confiance que ça marcherait, mais c'était très naïf et c'était la mauvaise décision. À l'époque, la durée maximale que je pouvais avoir était de deux heures et dix-sept minutes, et c'est ce qu'est le film, pour qu'ils ne perdent pas une séance par jour, donc encore une fois, c'est l'argent qui parle, et pas du tout pour le film, et donc c'était comme compacté, et ça lui faisait mal."

 

Suite à son échec commercial et critique, toutes les suites envisagées ont été annulés. David Lynch travaillait sur le scénario de "Dune Messiah" et avait été engagé pour réaliser un deuxième et troisième film "Dune". Rétrospectivement, David Lynch reconnaît qu'il n'aurait jamais dû réaliser "Dune". Paradoxalement, c'est le film de David Lynch qui a fait la plus grosse recette au box-office, et le seul à s'être classé parmi les cinq premiers lors de son premier week-end d'exploitation!

Multiples versions

 

Dune possède plusieurs versions alternatives à l'oeuvre originale. La plus célèbre est une version de 190 minutes du film de David Lynch montée pour la télévision américaine. Elle fut récusée par le réalisateur et a été signée du nom imaginaire de Allen Smithee. Alors que la sortie en salle comporte une brève introduction introduite par la princesse Irulan, la version télévisée est introduite plus longuement par un narrateur non crédité, avec toujours des peintures et des dessins permettant au spectateur de se familiariser avec l'histoire.

 

Une rumeur faisait état d'une version de six heures mais le seul montage du film est celui présentée en salle, Lynch n'ayant jamais participé à une autre version ou montage du film. Son intention initiale était que le film ait une durée d'un peu plus de trois heures et ce fut en fait 5 heures de métrage qui furent produits et montés en 137 minutes.

 

Lorsque Dune est sorti en salles au Royaume-Uni en 1984, il a été raccourci de 37 secondes pour obtenir la note «PG», la scène de où le cœur est dévoré étant fortement modifiée ainsi que le combat opposant Paul et Feyd. Cependant, la première sortie vidéo et toutes les sorties du film après la première étaient non coupées et avaient obtenu une autorisation pour les 15 ans et plus jusqu'en 2012, date à laquelle elle a été reclassée «12».

 

La société New Amsterdam® Entertainment a produit une série de 6 heures pour la télévision. Le script est écrit par un certain John Harrison, qui est également le réalisateur. La série est sortie sur la chaîne américaine Sci-Fi Channel. Elle était financée par les sociétés américaines USA Networks et ABC. 

 

Avec ou sans costumes

 

Feyd-Rautha, interprété par Sting, devait à l'origine sortir du "bain de vapeur" nu. Sting avait accepté de tourner la scène nu, mais le studio a paniqué et a dit aux costumiers qu'ils devaient mettre quelque chose sur lui. Le maigre string ailé qu'il portait a été réalisé presque à la toute dernière minute avant que la scène ne soit mise en scène pour le tournage.

 

Les costumes portés par les membres de la Guilde étaient des sacs mortuaires trouvés dans une caserne de pompiers désaffectée datant du début des années 1920. Patrick Stewart a également déclaré que la combinaison qu'il portait était le costume le plus inconfortable qu'il ait jamais porté. Max von Sydow a dit la même chose, mais lui l'avait supporté car il aimait l'apparence que cela lui procurait à sa vue.

 

 

REALISATEUR

David Lynch, acteur dans Dune en opérateur radio à bord du navire minier que Paul et le duc Leto Atreides sauvent d'un ver des sables.

David Lynch est né en 1946. C'est un artiste complet : photos, arts plastiques, cinéma et télévision (films et spots publicitaires) sont les vecteurs de cet auteur talentueux. Ses principaux films : Eraserhead -Labyrinth Man (1988), Elephant Man (1980) pour lequel il Il remporte le Grand Prix du Festival d'Avoriaz et le César du meilleur film étranger, Blue Velvet(1986) à nouveau Grand Prix du Festival d'Avoriaz , Sailor et Lula(1990) sacré Palme d'or du 43e Festival de Cannes, Twin Peaks(1992), Lost Highway(1996), Une histoire vraie (1999), Mulholland Drive (2001), Inland Empire (2006)

 

 

ACTEURS

L'acteur principal Kyle McLachlan est lié à David Lynch par trois films : "Dune", "Blue Velvet" et "Twin Peaks".

 

Voici l'extrait de l'article "L'Oeil du témoin - David Lynch" par Kyle MacLachlan in Studio, Spécial Cannes, Mai 92 Par Laurent Tirard.

 

Kyle MacLachlan a 30 ans. Il en paraît moins. Quelque chose dans le regard lui donne un air d'éternel adolescent. Mais un adolescent calme, réfléchi, méthodique. "J'ai tendance à tout intérioriser, explique t-il, je fais de l'expression interne" Il sourit en voyant le micro enregistreur tendu vers lui, cela lui rappelle Twin Peaks et le personnage qu'il interprétait pour David Lynch.

 

Rares sont les acteurs qui ont établi avec des metteurs en scène des rapport aussi privilégiés que ceux de Kyle MacLachlan avec David Lynch. Durant les sept dernières années, ils ont tourné ensemble trois films et une série télé, d'où une grande connaissance l'un de l'autre et une complicité qui n'est pas sans rappeler celles des tandems Truffaut-Léaud ou Scorsese-De Niro. Kyle MacLachlan est devenu, aux yeux du public, l'archétype du personnage Lynchien. Une image parfois oppressante qui lui a donné envie de se diversifier en tournant d'autres styles de films. (...) En évoquant Twin Peaks, il nous a raconté David Lynch, dont le parcours lui est si étroitement lié. Témoignage d'un observateur privilégié.

 

"La première fois que j'ai rencontré David Lynch, c'était à l'époque de Dune. Je vivais alors à Seattle et une directrice de casting qui m'avait remarqué m'a demandé de venir à Los Angeles pour le rencontrer. On m'avait beaucoup parlé de lui et j'avais vu son premier film, Eraserhead. Comme tout le monde, sans doute, je m'attendais à rencontrer quelqu'un de très bizarre, de très excentrique. Mais ça n'a pas été le cas. David est excentrique, certes, mais ce n'est pas son principal trait de caractère. Ce qui frappe le plus, lorsqu'on le rencontre, c'est cette capacité qu'il a de vous mettre à l'aise, de rendre l'atmosphère confortable. Tous les acteurs que je connais, qui ont travaillé avec lui m'ont dit avoir ressenti la même chose. David est quelqu'un de très chaleureux, il s'intéresse beaucoup aux autres. Et le fait de créer une telle atmosphère lui permet de cerner véritablement la personne qu'il a en face de lui. Car David fait son casting de manière intuitive : il ne fait pas lire de textes aux acteurs, il ne les fait pas auditionner. Ce qui l'intéresse, c'est de saisir la personnalité d'un acteur, pas de savoir sil peut jouer tel personnage de telle ou telle manière. Dès le départ, nous nous sommes très bien entendus. Il m'a proposé le premier rôle dans Dune, et plus tard celui de Blue Velvet.

 

A chaque fois que je m'apprête à travailler avec David, que ce soit pour un nouveau film ou même une nouvelle scène, je sais que ce sera différent de tout ce que j'ai pu imaginer, et aussi que ce sera meilleur. Avec David, on est toujours surpris et heureux de l'être. Aujourd'hui, nous avons si souvent travaillé ensemble que l'on atteint, dans nos rapport, une très grande complicité. Sur les tournages, nous avons tendance à nous isoler, pour échanger nos point de vue, nos commentaires. Ca en devient presque gênant, parce que les gens autour de nous, les techniciens ou les autres acteurs, finissent par se sentir exclus. C'est une relation fondée sur le respect et l'encouragement mutuels, il ne pourrait d'ailleurs pas en être autrement car ni lui ni moi ne supportons de travailler à travers des relations conflictuelles. Cela étant, je sais que notre relation a quand même beaucoup évolué depuis Dune. A l'époque, j'étais un peu perdu sur le tournage, je dépendais complètement de ses instructions, de ses conseils. Je me sentais encore très débutant face à son univers. Maintenant, et le fait d'avoir travaillé avec d'autres réalisateurs y est pour beaucoup, je me sens nettement plus mûr, plus solide. En réalité, j'ai l'impression que le résultat de notre travail s'améliore vraiment au fil des ans."

 

La vision de l'auteur du roman

 

Dans l'introduction de son recueil de nouvelles "Eye" (1985), Frank Herbert a parlé de sa réception du film et de sa participation, a complimenté David Lynch, et a énuméré les scènes qui ont été tournées, mais qui n'ont pas été reprises dans la version publiée. Il a écrit : "J'ai aimé le film, même coupé, et je l'ai dit tel que je l'ai vu. Ce qui est visible à l'écran est un festin visuel qui commence quand "Dune" commence. J'ai bien sûr mes réserves à propos du film : Paul était un homme qui jouait au dieu, pas un dieu qui pouvait faire pleuvoir.

 

Dune et Game Of Thrones

 

Le roman Dune a influencé la série de livres fantastiques de George RR Martin "A Song of Fire and Ice" qui devint plus tard la série révolutionnaire Game of Thrones de HBO en 2011. Comme dans Dune, le roman se déroule dans le continent mythique de Westeros et raconte l'histoire de plusieurs familles puissantes luttant pour le contrôle des Sept Royaumes.

 

Lawrence d'Arabie

 

L'auteur Frank Herbert a reconnu que Lawrence d'Arabie (1962) a été une influence pour son roman. Le film raconte l'histoire réelle du colonel T.E. Lawrence (1888-1935), officier militaire et écrivain britannique qui s'est rendu en Arabie pour aider les Arabes du Moyen-Orient à organiser une révolte contre les Turcs de 1916 à 1918 : Paul Atreides a donc des similitudes notables avec  T.E. Lawrence.

 

BANDE-ANNONCE

PHOTOS

AFFICHES


GENERIQUE

Dune (id.), 1984, David Lynch, Etats-Unis / Mexique.

Durée : 2h20. Todd-AO. Couleurs : Technicolor.

Sociétés de production : Dino De Laurentiis Company, Estudios Churubusco Azteca S.A.

Distributeur France

Producteur assistant : Jose Lopez Rodero.

Scénario : David Lynch d'après le roman de Frank Herbert.

Montage : Antony Gibbs .

Décors : Anthony Masters.

Effets spéciaux mécaniques : Kit West .

Effets spéciaux photo : Barry Nolan 

Effets spéciaux visuels : Albert Whitlock.

Sociétés d'effets spéciaux : Energy Productions, Universal City Studios, Van der Veer Photo Effects.

Superviseur des créatures : Carlo Rambaldi

Costumes : Bob Ringwood

Directeur de la photo : Freddie Francis. Décors : Tony Masters.

Musique : Toto, Brian Eno.

Interprètes : Kyle MacLachlan (Paul Atréides), Juergen Prochnow (Le Duc Leto Atreides), Francesca Annis (Dame Jessica Atreides), Alicia Witt (Alia Atreides), Freddie Jones (Thufir Hawat), Richard Jordan (Duncan Idaho), Patrick Stewart (Gurney Halleck), Dean Stockwell (Le Docteur Wellington Yueh), Jose Ferrer (L'empereur Padishah Shaddam IV), Virginia Madsen (Princesse Irulan), Max Von Sydow (Liet-Kynes), Linda Hunt (La Shadout Mapes), Sean Young (Chani Liet-Kynes), Everett McGill (Stilgar), Max Von Sydow (Liet-Kynes), Kenneth McMillan (Le Baron Vladimir Harkonnen), Sting (Feyd-Rautha), Brad Dourif (Piter De Vries), Paul Smith (Comte Glossu Rabban), Leonardo Cimino (Le Docteur du Baron), Jack Nance (Nefud), Francesca Annis (Révérende Mère Jessica Atreides), Silvana Mangano (Révérende Mère Ramallo), Sian Phillips (Révérende Mère Gaius Helen Mohiam).

Date de sortie française : 6 Février 1985.

Budget estimé : 40M$.

 

 



CONNECTE AVEC

BOUTIQUE SF-STORY

Dune [Ultimate Edition]

 

Format : Couleur, Plein écran, Cinémascope, PAL. Audio : Anglais (Dolby Digital 5.1), Anglais (DTS 5.1), Français (Dolby Digital 5.1), Français (DTS 5.1). Sous-titres : Français

Région : Région 2 (Ce DVD ne pourra probablement pas être visualisé en dehors de l'Europe. Plus d'informations sur les formats DVD/Blu-ray.). Rapport de forme : 2.35:1

Nombre de disques : 3 / Studio : G.C.T.H.V. Date de sortie du DVD : 7 juin 2005 / Durée : 130 minutes

DVD1 : Le film original. DVD 2 : Le film dans sa version pour la télévision (version reniée par Lynch) avec 35 minutes d'images inédites (1.33 - 4/3 - 188' - VOST - DD2.0) et un accès direct aux éléments ajoutées ou modifiées (avec explications pour certains)

DVD 3 : L'ADAPTATION : Le roman adapté (8'34"), Un roman inadaptable (9'27"), Galerie de dessins préparatoires (15 dessins - 1'15")

LE TOURNAGE : "Destination Dune" : featurette d'époque (6'17" - VOST), Galerie photos (28 photos - 2'20")

DAVID LYNCH : - Interview de David Lynch (1985 - 8'23" - VOST), Filmographie

LES SCENES COUPÉES :  Qui est Alan Smithee ? (10'20"), Galerie photos (7 photos - 35"),

LA PROMOTION : Teaser (1'33" - VO sans ST), Bande-annonce (3' - VF), Galerie d'affiches (15 affiches - 1'15"), Galerie des produits dérivés (23 photos - 1'54") 

LA RESTAURATION : restauration du son (3'56")



COMMENTAIRES

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VOS AVIS

Nelly Guilloux Dacquay*****

 

Le film "Dune" est pour moi un film culte (bien que je n'aime pas ce terme : comme 2001, l'odyssée de l'espace). Je le regarde, en général, une fois par an en entier... A chaque fois, j'y découvre quelque chose de nouveau. Pour faire bref, j'ai repris pour moi, cette merveilleuse phrase, que j'ai écris, sur mon bureau, chez moi et même dans ma voiture "Le dormeur doit se réveiller"...et on me dit qu'est ce que cela veut dire? L'humanité dort ...il est grand temps de se réveiller....dis-je, sinon on va à la catastrophe.. Réveillez vous, pour voir l'univers et la Force qui régit tout..


*Le hors-champ est la partie de la scène qui n'apparaît pas dans un plan d'un film parce qu'elle n'est pas interceptée par le champ de l'optique de la caméra que ce champ soit invariable (plan fixe), ou variable (plan où la caméra effectue un mouvement (panoramique et/ou travelling) et/ou un zoom).