2045. Le monde est au bord du chaos. Les êtres humains se réfugient dans l'OASIS, univers virtuel mis au point par le brillant et excentrique James Halliday.
Avant de disparaître, celui-ci a décidé de léguer son immense fortune à quiconque découvrira l'œuf de Pâques numérique qu'il a pris soin de dissimuler dans l'OASIS. L'appât du gain provoque une compétition planétaire.
Mais lorsqu'un jeune garçon, Wade Watts, qui n'a pourtant pas le profil d'un héros, décide de participer à la chasse au trésor, il est plongé dans un monde parallèle à la fois mystérieux et inquiétant…
Contrairement à la tendance générale sur le film, Ready Player One est pour moi un film dénué d'empathie, avec une absence flagrante d'enjeux dramatiques. Le geek de 71 ans a ouvert son coffre à jouets, recouvert de poussière, pour nous en mettre effectivement plein les yeux : côté effets spéciaux ça décoiffe, comme ce Mario Kart géant et avec ce va-et-vient constant entre virtuel et réalité et ces multiples références à la pop-culture des années 80.
Le dernier film de Steven Spielberg, adapté du roman d’Ernest Cline, à trop vouloir nous épater en oublie l'essentiel : les personnages et leurs relations, leur charisme : Tue Sheridan (Wade Watts / Parzival) est bien trop lisse pour nous émouvoir. Ce qu'il avait réussi à faire dans A. I. Intelligence artificielle, Spielberg ne le renouvelle pas ici.
Plusieurs réalisateurs ont été considérés pour tourner le film : Christopher Nolan, Robert Zemeckis, Matthew Vaughn, Peter Jackson et Edgar Wright mais finalement c'est Steven Spelberg qui fut choisi. C'est bizarrement le seul réalisateur qui est mentionné dans le roman original mais Spielberg a déclaré qu'il supprimerait, dans l'adaptation cinéma, les références de ses films présentent dans le roman.
En effet, Un passage du roman Ready Player One décrit l'obsession et la «recherche» de Wade de l'Almanach d'Anorak, le journal de Halliday, rempli de références des années 80 à des livres, des films, des émissions de télévision, de la musique et des jeux vidéo. L'une des filmographies que Wade a étudié à partir de l'Almanach était celle de Steven Spielberg, qui dirige justement cette adaptation cinématographique. La boucle est bouclée...
C'est le grand retour à la science-fiction pour le réalisateur depuis la Guerre des mondes en 2005. On lui doit plusieurs films SF devenus des classiques comme : Rencontres du troisième type (1977), E.T., l'extra-terrestre (1982), Jurassic Park (1993), Le monde perdu: Jurassic Park (1997), A.I. intelligence artificielle (2001), Minority Report (2002).
Ready Player One (2018) est le premier projet de film dirigé par Steven Spielberg pour Warner Bros. Pictures depuis A.I. intelligence artificielle (2001). Avant ce film, il n'a produit qu'une poignée de films - en particulier Lettres d'Iwo Jima (2006) et Au-delà (2010) pour les productions Warner Bros
Bande son
La partition musicale devait à l'origine être composée par un collaborateur de longue date de Steven Spielberg, John Williams. Cependant, en raison de conflits d'emploi du temps sur un autre film de Spielberg, Pentagon Papers (2017) qui est sorti deux mois plus tôt, il a du renoncer et Alan Silvestri a pris le relais. Ce n'est que le le troisième film où Spielberg ne collabore pas avec John Williams avec La Couleur pourpre (1985) et Le Pont des espions (2015) et le téléfilm Duel (1971).
La bande-annonce contient aussi une version orchestrale de la chanson "Pure Imagination" tirée du film Charlie et la chocolaterie (1971). Il contient également un segment de la chanson "Tom Sawyer" par Rush, ainsi que les chansons "World In My Eyes" de Depeche Mode/Violator et "Jump" de Van Halen. À la fin de la première bande-annonce, la chanson "Jump" de Van Halen se terminait avec un passage de l'intro musicale de Retour vers le futur 2 (1989) et Retour vers le futur 3 (1990).
Le géant de fer
Vin Diesel a repris la voix du Géant de Fer, dix-neuf ans après avoir fait la voix du même personnage dans Le Géant de fer de Brad Bird (1999).
Multiples références
Ready Player One montre, tout au long du film, de multiples références à de nombreuses séries et films bien connues des gamers, geek, et nostalgiques des année 80. Voici une liste de ces clins d’œils : King Kong (1933) est visible dans le New-York virtuel d'OASIS, la série Batman (1966) dont la Batmobile est dans la zone départ de la course, tout comme le Mach 5 de la série animée Speed Racer (1967), le robot RX-78-2 Gundam de la série animée Gundam (1979), l'interceptor de Mad Max 2, le défi (1981), tout comme un véhicule de Tron (1982), la DeLorean a le capteur de KITT de K2000 (1982) sur sa calandre et elle oeut voler comme la DeLorean de Retour vers le futur 2 (1989), le van de la série l'Agence tout risques (1983), la moto de Kaneda du film Akira (1988).
Côté personnages, on découvre dans l'OASIS, Freddy Krueger de la série de films Les griffes de la nuit (1984), Chun-Li du jeu vidéo Street Fighter (1987), Robocop (1987) dans une publicité sur le côté d'un building de Delta City, la poupée tueuse Chucky de Jeu d'enfant (1988), les personnages du jeu vidéo Duke Nukem (1991), le Harley Quinn de la série animée Batman (1992), Lara Croft du jeu Tomb Raider (1996), Le Géant de fer (1999), Deathstroke dela série animée Teen Titans (2003), Locust du jeu vidéo Gears of War (2006).
Dans le van de Wade Watts ont peu aussi découvrir des cartes à jouer de la série animées Sales Mioches (1988), des affiches de Garfield (1988).
Ready Player One (id.), 2018, Steven Spielberg, Etats-Unis.
Réalisateur : Steven Spielberg.
Durée : . Son : Dolby Digital, Auro 11.1, Dolby Atmos.
Format d'image : 1.90 (IMAX) et 2.39 dans les autres salles.
Productions : Amblin Entertainment, De Line Pictures, DreamWorks, Farah Films & Management, Random House Films, RatPac-Dune Entertainment, Reliance Entertainment, Village Roadshow Pictures, Warner Bros.
Distribution : Warner Bros. (France)
Producteurs : Steven Spielberg, Dan Farah, Kristie Macosko Krieger, Donald De Line.
Producteurs exécutifs : Bruce Berman, Christopher DeFaria, Daniel Lupi, Adam Somner.
Sociétés d'effets spéciaux : Clear Angle Studios, Digital Domain, Direct Dimensions (DDI) , Framestore, Gentle Giant Studios, Industrial Light & Magic (ILM), Territory Studio.
Directeur de la photographie : Janusz Kaminski.
Montage : Michael Kahn.
Directeur de production : Adam Stockhausen.
Scénario : Zak Penn, Ernest Cline d'après le roman d'Ernest Cline.
Musique : Alan Silvestri. Chansons : "World In My Eyes" de Depeche Mode/Violator, "Tom Sawyer" de Rush, "Jump" de Van Halen.
Production artistique : Guy Bradley, Gavin Fitch, Stuart Rose, Mark Scruton (superviseur), Remo Tozzi.
Casting : Lucy Bevan, Ellen Lewis.
Décorateur plateau : Anna Pinnock.
Costumes : Kasia Walicka-Maimone.
Interprètes : Tue Sheridan (Wade Watts / Parzival), Olivia Cooke (Samantha Cook / Art3mis), Ben Mendelsohn (Nolan Sorrento), T.J.Miller (i-R0k), Simon Pegg (Ogden Morrow), Mark Rylance (James Donovan / James Halliday), Hannah John-Kamne (F'Nale Zandor), Ralph Ineson (Rick), Letitia Wright (Reb), Susan Lynch (Tante Alice)...
Sortie États-Unis : 29 Mars 2018.
Sortie française : 28 Mars 2018.
*Le hors-champ est la partie de la scène qui n'apparaît pas dans un plan d'un film parce qu'elle n'est pas interceptée par le champ de l'optique de la caméra que ce champ soit invariable (plan fixe), ou variable (plan où la caméra effectue un mouvement (panoramique et/ou travelling) et/ou un zoom).
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