MAZINGER Z INFINITY (2017)

L'histoire

Dix ans sont passés depuis que Koji Kabuto (Alcor), aux commandes du super robot Mazinger Z, créé par son grand-père, a ramené la paix en combattant l'Empire des Ténèbres et le maléfique Dr. Hell.

 

Aujourd’hui, Koji Kabuto n’est plus pilote, il a pris le chemin de son père et grand-père en devenant scientifique.  A l’occasion de ses recherches, il découvre une structure gigantesque profondément enterrée sous le mont Fuji.  Il détecte de mystérieux signes de vie.Il s’en suit de nouvelles rencontres, de nouvelles menaces et bientôt, un nouveau destin pour l’humanité.Koji Kabuto doit prendre une décision pour l’avenir : Dieu ou Démon, il lui faut choisir.

 

Une nouvelle fois, c’est à Mazinger Z que revient la lourde charge de sauver le monde.  

 


L'AVIS DE SF-STORY ***

 

Bon ! Pour Mazinger Z Infinity, il faut replonger dans son âme d'enfant, se rappeler du premier jour où Goldorak a fait son apparition dans l'émission Récré A2, balançant des fulguro-poings, et où on scrutait la lune rouge, symbole d'une attaque imminente d'extra-terrestres belliqueux.

 

Une fois cette régression nostalgique effectuée, et son cerveau posé sur l'accoudoir (gauche ou droit) du fauteuil, on peut affronter les 90 minutes du métrage, popcorn en mains dans une salle acquise à la cause de Mazinger Z, père fondateur du Goldo d'antan!

 

Les combats s’enchaînent à un rythme effréné et toute la panoplie des robots, avec leur look "eighties", est présente avec des scènes de bravoure d'anthologie. L'intégration des scènes 3D, complétant l'animation traditionnelle, est une réussite et l'animation est particulièrement fluide.

 

Des robots géants à gogo, des Mazingirls craquantes, des combats homériques, de l'humour contribueront à combler de bonheur les moins nostalgiques. Un vintage-movie réussi !

HORS-CHAMP*

Goldorak go! (mais après Mazinger)

 

Mazinger Z, manga référence au Japon, fait son grand retour sur la scène internationale de l’animation. Le studio Toei Animation produit un nouvel opus des aventures du célèbre robot. Après l’adaptation en série du manga, écrit et illustré par le célèbre mangaka Gô Nagai dans les années 70, c’est au format long métrage qu’il revient sur les écrans de cinéma.

 

Mazinger est le nom donné à la trilogie de manga de Go Nagai consacrée aux robots géants : Mazinger Z, Great Mazinger et Goldorak. Le film est sorti en avant-première le 31   octobre 2017 en Italie et le 22 novembre en France, avant la sortie officielle au Japon le 13 janvier 2018, date retenue car en janvier 2018 seront célébrés les 50 ans de carrière de Gô Nagai en janvier 2018.

 

Paradoxalement, alors que Goldorak a reçu un accueil et un succès sans précédent en France, l'oeuvre reste mineur au Japon, qui avait vu auparavant les robots Mazinger Z et Great Mazinger apparaître sur les écrans télé. En 1978, Goldorak débute donc sa diffusion sur la chaîne française Antenne 2. Le public hexagonal n’a jamais vu un tel dessin animé de S.-F., et le succès est immense. Mais les jeunes téléspectateurs sont loin de s’imaginer que leur feuilleton adoré n’est que le troisième chapitre

d’une saga débutée 6 ans plus tôt, au Japon ! 

 

Gō Nagai crée Mazinger Z en 1972, et lui donne pour pilote un jeune motard aux cheveux dans le vent, Köji Kabuto. En 1974, il est temps de renouveler la formule, avec un nouveau robot, Great Mazinger, piloté par un autre héros, Tetsuya Tsurugi (également présent dans Mazinger Z Infinity). Un an plus tard apparaît UFO Robo Grendizer, qui sera rebaptisé Goldorak en France. Or, Köji y fait sa réapparition, mais dans un rôle secondaire. Renommé « Alcor » dans la V.F., il est le faire-valoir d’Actarus, pilote de Goldorak.

Au Japon, cette chute du héros déroute les fans, et Goldorak n’aura jamais l’importance culturelle de Mazinger Z, aîné des super-robots. C’est l’inverse en France, où Goldorak débarque le premier et marque une génération. 

 

Un succès qui perdure

 

Mazinger Z, non content d’avoir étrenné la recette du robot géant maintes fois imitée, retrouve le public japonais à chaque décennie. Gō Nagai lui-même réinvente le mythe dans plusieurs manga : God Mazinger (1984) est une réinterprétation de type « heroic fantasy » ; Mazin Saga (1991) est une version pour adultes, plus sexuelle et violente ; Z-Mazinger (1998) catapulte

le robot dans l’Olympe. En dessin animé, Mazinger Z réapparaît en vidéo dans Mazinkaiser (2001)  : sept épisodes et un film, parus en France

dans le coffret « Gō Nagai Collection » chez Black Box. Puis ce sera dans Shin Mazinger Edition Z : The Impact (2009), en 26 épisodes parus en France en deux coffrets (DVD et Bluray) chez Kazé. 

Plus qu’une version supplémentaire, Mazinger Z Infinity, est une continuation, puisqu’on y découvre l’avenir de Köji.

 

Mazinger Z forme un trio avec deux autres franchises ultra-populaires de Gō Nagai. Devilman  est l’histoire apocalyptique d’un homme devenu démon pour défendre l’humanité contre ses semblables diaboliques, ce sera le futur héros d’une série diffusée en 2018 sur Netflix, Devilman Crybaby, réalisée par Maasaki Yuasa, réalisateur de Lou et l’île aux

sirènes. Cutie Honey est une femme-androïde aussi  imbattable qu’émoustillante. Longtemps, l’ombre de Goldorak, succès inégalé des années 70-80, a pesé sur le rayonnement francophone de ses trois prédécesseurs, mais depuis peu, le public français a l’occasion de découvrir ces icônes du manga grâce aux efforts d’éditeurs tels que Black Box ou Isan Manga.

REALISATEUR ET EQUIPE TECHNIQUE

Junji Shimizu

 

Le réalisateur Junji Shimizu a travaillé en tant que directeur technique pour les œuvres populaires telles que Yu-Gi-Oh! et One Piece, et en tant que réalisateur pour leur adaptation au cinéma. Il a également été le réalisateur de six films pour la franchise Pretty Cure.

Go Nagai

 

Le créateur de Mazinger Z déclare à propos du film : "Mon cher Mazinger Z fait son retour. 45 ans après sa naissance et 50 après le début de ma carrière en tant que mangaka : c'est donc bien une année propice aux commémorations ! Je suis très heureux d'être en mesure de faire revenir Mazinger Z. Après tout, il est très apprécié en différents endroits du monde. Mon souhait le plus sincère est de faire découvrir ce film à un large public international, avec toute ma gratitude envers les fans ayant soutenu Mazinger Z partout dans le monde au cours de toutes ces années. Et maintenant, direction la scène mondiale ! 

 

Ichirô Mizuki

 

Ichirô Mizuki est connu sous le nom de « l’Empereur du générique d’animés » a commencé sa carrière en 1968. En 1971 il de nombreuses chansons de dessins animés comme Mazinger Z, Albator, Kamen Rider, etc. Il compte à son actif plus de 1 200 chansons et reprends du service 45 ans après pour ce film.


GENERIQUE

Mazinger Z Infinity (Gekijōban Mazinger Z), 2017, Junji Shimizu, Japon.

Réalisateur : Junji Shimizu.

Assistants-réalisateurs : Yo Nakano, Kôji Kawasaki

Durée : .Format : 1.85.

Productions :  Toei Animation.

Distributeur France : Eurozoom.

Scénario :  Takahiro Ozawa, d'après le manga de  Gô Nagai.

Direction artistique 3D : Daiki Nakazawa, Eiji Inomoto.

Directeur artistique : Makoto Ujiie.

Design des machines : Takayuki Yanase.

Design des personnages : Hiroya Iijima.

Musique : Toshiyuki Watanabe. Thème d'ouverture

Interprètes (voix) : Arnaud Ducret (Koji Kabuto dans la VF)

Dates de sortie : 27 Octobre 2017 (Italie),  22 Novembre 2017 (France), 13 janvier 2018 (Japon).

 

 


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