Dans la famille Swinton, le jeune androïde David, récemment accueilli, est destiné à remplacer dans le cœur des parents, le fils malade placé en cryogénisation en attente d’un hypothétique traitement. Après la complicité des débuts, Monica a du mal à s’attacher à David, et commence peu à peu à prendre ses distances. David ressent son antipathie grandissante et se sent bouleversé, car il est « heureux » de vivre avec sa famille adoptive…
La guérison du fils malade sonne le glas de la relation avec David et les parents décident d’abandonner l’androïde.
POINTS POSITIFS ET NEGATIFS
+ Un conte de fées de science-fiction signé Spielberg avec l'ombre de Stanley Kubrick.
- Deux films en un par moments.
Un conte de fées de science-fiction
J'ai revu le film récemment lors du dernier festival des Mycéliades 2025, et plus de vingt ans après le film n'a pas vieilli même s'il est considéré comme un Spielberg mineur. A.I. Intelligence Artificielle divise encore les spectateurs. On peut lui reprocher d'aborder trop superficiellement les questions sur l'intégration des robots dans la vie quotidienne pour se recentrer sur la quête d'amour et de reconnaissance, à travers l'histoire émouvante de David, un enfant robot en quête d'affection. On peut presque y voir deux films en un, une part écrite par Kubrick où la narration est plus sombre (La Flesh Fair, l'environnement et le travail de Gigolo Joe) et un conte de fées futuriste plus intimiste (la quête d'humanité de David), plus proche de l'univers de Spielberg.
Visuellement, la photographie du film est remarquable. Steven Spielberg et son directeur de la photo habituel Janusz Kaminski parviennent à créer une atmosphère à la fois féerique et mélancolique, où les décors futuristes côtoient des éléments oniriques. Côté acteurs, mention particulière pour Haley Joel Osment (David), particulièrement touchant dans son interprétation naïve et vulnérable de robot en quête d'humanité.
Un conte de science-fiction
Dans un futur pessimiste, l’effet de serre, longtemps stoppé au prix de considérables efforts humains et financiers, a finalement eu raison de la calotte glaciaire. La fonte des glaces a submergé des centaines de villes et la planète est surpeuplée est en proie aux épidémies et à la famine. Au milieu de ce XXIème siècle, les hommes ont été contraints de vivre dans de gigantesques cités flottantes surpeuplées.
La régulation des naissances est devenue une nécessité pour enrayer cette surpopulation. Chaque couple ne peut avoir qu’un seul enfant. S’il en veulent un second, ils ne peuvent qu’adopter un androïde, spécialement conçu sur le modèle d’un enfant d’une douzaine d’années, et destiné à ressentir des émotions, à aimer ses parents.
Dans la famille Swinton, le jeune androïde David, récemment accueilli, est destiné à remplacer dans le cœur des parents, le fils malade placé en cryogénisation en attente d’un hypothétique traitement. Après la complicité des débuts, Monica a du mal à s’attacher à David, et commence peu à peu à prendre ses distances. David ressent son antipathie grandissante et se sent bouleversé, car il est « heureux » de vivre avec sa famille adoptive… La guérison du fils malade sonne le glas de la relation avec David et les parents décident d’abandonner l’androïde.
Abandonné, David va devoir effectuer une quête initiatique à la recherche de la part d'humanité qui est en lui. En chemin, il croisera le destin d'un autre robot, le mécha prostitué Gigolo Joe...
Genèse d'A.I.
A.I. Intelligence Artificielle est le fruit d'une symbiose parfaite entre deux réalisateurs de génie mais aux méthodes de travail complètement différentes. Genèse d'une entente parfaite.
Le film est à l'image de cela : certaines scènes ont le côté grand public et universel de Spielberg, quelques minutes plus tard, le spectateur est plongé dans l'univers froid et sombre de Kubrick (La Fresh Flair notamment). Normal, à l'origine, le projet a longtemps été mûri par le réalisateur de 2001, l'odyssée de l'espace!
Steven Spielberg a conservé intact une grande partie du travail de son prédécesseur.
L'idée germe dans l'esprit de Kubrick en 1964, le réalisateur vient de terminer Docteur Folamour et se prépare à un projet encore plus ambitieux : 2001, l'odyssée de l'espace. Parallèlement, Brian Wilson Aldiss publie la nouvelle "Des jouets pour l'été" ("Supertoys last all summer long") dans un numéro spécial du Harper's Bazar. La production de 2001 emporte Kubrick vers d'autres horizons... ce n'est qu'en 1974 que l'auteur du roman prend contact avec Kubrick par l'intermédiaire d'une préface pour le moins provocante : "Comme le prouvent Orange Mécanique et Docteur Folamour, Stanley Kubrick est le plus grand auteur de science-fiction vivant" déclare Brian Aldiss. L'auteur a réalisé plusieurs études théoriques sur le genre comme The Billion Year Spree : An History of Science-Fiction, qui fait démarrer la science-fiction à Frankenstein.
Le Pinocchio de Kubrick
Après plusieurs contacts, Kubrick choisit d'adapter la nouvelle parue en 1964, contre l'avis de l'auteur. Cependant, ce dernier est lié par un contrat avec le réalisateur qui l'oblige à lui fournir plus de 300 pages de notes, qui au final ne seront jamais exploitées. Kubrick ayant considérablement affaibli le potentiel d'Aldiss, finira par le faire démissionner. Dès lors, Kubrick va multiplier les pistes pour rechercher le ton juste de son film, il lit "Mind Children : The Return of Robot and Human Intelligence", dont l'auteur est Hans Moravec, le chercheur en intelligence artificielle. Il engage ensuite Ian Watson qui lui propose un nombre incalculable de concepts pouvant être insérés au fil et qui seront...tous rejetés. Finalement, en 1992, la majeure partie de l'adaptation est due à Stanley Kubrick lui-même : il a transposé le récit originel dans un New-York futuriste, immergé par les flots, où un robot ayant l'image d'un garçon d'une dizaine d'années cherche à devenir humain.
Le script est titré Pinocchio : Kubrick le minutieux ne se satisfait pas du résultat. Interrompu par le tournage de Full Metal Jacket, il continue son travail en cherchant la collaboration d'Arthur C.Clarke qui lui lance : "Tout l'or du monde n'y suffirait pas!".
Kubrick Spielberg
En 1993, Stanley Kubrick a un flash en voyant Jurassic Park : la technique d'ILM est désormais apte à concrétiser les rêves du démiurge cinématographique. Il engage aussitôt deux des meilleurs spécialistes de la société d'effets spéciaux : Dennis Muren et Stan Winston. Dès 1984, Kubrick avait déjà fait appel à plusieurs artistes de bandes dessinées pour créer l'univers de A.I. Après de multiples recherches, le choix de Kubrick s'était porté sur Chris Baker. les infographistes d'ILM n'ont eu ensuite qu'à utiliser les quelques 600 dessins produits par l'artiste.
En fait, Kubrick redoutait de réaliser A.I. : il pensait qu'il accentuerait les aspects les plus sombres de l'œuvre au détriment de la narration du film, il admirait par dessus tout les différents films de Spielberg dénonçant la souffrance sans tomber dans la démonstration sordide. Leur collaboration est le résultat d'une longue approche développée durant une vingtaine d'années.
Photos Stan Winston- Tous droits réservés
Spielberg et Kubrick se sont rencontrés sur les plateaux de tournage des Aventuriers de l'Arche perdue et de Shining. Dès 1985, leurs discussions ont tourné autour de A.I., Spielberg déclare : "... il était plus intéressé par la peinture d'une société futuriste considérant les robots comme des esclaves du temps des négriers… Nous parlions de ces idées, des pièges qu'il souhaitait éviter et des réflexions qu'il souhaitait susciter."
Kubrick confia finalement le script de 80 pages, extrait des milliers de documents produits depuis 1974, à Spielberg. Le film s'articule en trois actes, selon Spielberg : "Le premier et le troisième actes étaient fabuleux mais le second était inachevé, j'ai donc choisi de compléter le script. J'ai préféré le faire moi-même car je ne pense pas que Kubrick aurait apprécié que je porte le fruit de notre travail auprès d'un autre scénariste.. Le spectre de Kubrick n'a donc pas fini d'hanter la pellicule d'Artificial Intelligence! A.I. est à l'image de cette union : une œuvre à multiple facettes, souvent déroutante et dérangeante, posant de multiples questionnements.
Photos Stan Winston- Tous droits réservés
Effets spéciaux
Les effets spéciaux de A.I. sont signés par l'un des maîtres incontestés du genre : Stan Winston. A son actif, la création de monstres comme celui de Predator, les terrifiants cyborgs des deux Terminator, la reine pondeuse d'Aliens ou les dinosaures des Jurassic Park. Il a d'ailleurs obtenu l'Oscar des meilleurs effets visuels en 1994 pour le premier opus de la trilogie.
Stan Winston est également réalisé deux longs métrages : Pumpkinhead (1988) et The Adventures of a gnome named Gnorm (1992).
Stan Winston a conçu les robots du film mais le plus difficile à conceptualiser fut Teddy, le super jouet, compagnon de David. Le studio Stan Winston avait plus de 140 artistes et techniciens lors de la production du film : Teddy était pour eux un animatronique plus complexe à que n’importe lequel des dinosaures de Jurassic Parc selon eux : "Nous avions donné à notre vélociraptor trente-quatre points de mouvement et à notre T-rex quarante points de mouvement. Mais Teddy avait cinquante points de mouvement, le tout dans un petit personnage de moins d’un mètre de haut. Il devait agir, parler et offrir une performance variée et convaincante. Nous devions créer l’ours en peluche robotique ultime – et c’était la tâche la plus importante et la plus difficile que nous ayons jamais entreprise." a déclaré Stan Winston.
Jeu de pistes sur le Net
Plutôt que de lancer une traditionnelle campagne publicitaire, Steven Spielberg et l'équipe du film "A.I." ont élaboré un mystérieux univers parallèle sur le Web.
La démarche avait démarré de façon fort classique avec la mise en ligne de la nouvelle bande-annonce d'A.I. sur le site officiel du film. Cette bande-annonce particulièrement étrange débutait par un avertissement : l’internaute/spectateur était prévenu que l'activation de sept mots codes serait permanente et irréversible, suivie des sept mots codes annoncés, tout aussi mystérieux (Cirrus, Socrates, Particle, Decibel, Hurricane, Dolphin et Tulip).
Plus étrange, une mention spéciale avait été insérée au sein des crédits de fin de cette bande-annonce. Entre les noms de Steven Spielberg ou des acteurs Haley Joel Osment et Jude Law, des internautes attentifs avaient noté la présence d’un nom inconnu : Jeanine Salla, "thérapeute pour machines intelligentes". Les plus futés ont aussitôt lancé des recherches sur les moteurs pour découvrir qui se cachait derrière ce pseudonyme. Quelle ne fut pas leur surprise lorsqu’ils découvrirent une liste impressionnante de sites tous datés du 22ème siècle !
Défense des droits des androïdes
Citons quelques uns de ces nombreux sites comme celui de la Famille Chan, les pages perso des familles Salla, le site de l’université où travaille Jeanine Salla, spécialisée dans l’intelligence artificielle, d’autres plus étranges comme ceux des militants pour la défense des droits des androïdes, la page de la milice anti-robot (https://www.unite-and-resist.org/), le site d’un service de police destiné à arrêter des cyborgs échappés de leurs affectations d’origine, avec portraits « robots » à l’appui (!).
Finalement, le but recherché était double : lancer une campagne de promotion à l’échelle mondiale sur le Web et offrir un jeu à énigme des plus passionnants. Après plusieurs jours de recherche, un cinéphile a alors apporté une nouvelle pièce au puzzle A.I. en révélant qu’en retournant les affiches du film, on pouvait découvrir des carrés dorés et des cercles argentés autour de certaines lettres des crédits. En juxtaposant ces signes composaient deux phrases mystérieuses : "Jeanine was the key" ("Jeanine était la clé") et "Evan Chan was murdered" ("Evan Chan a été assassiné"). Si le rôle de Jeanine Salla est confirmé par la première phrase, la seconde lance une nouvelle énigme autour du nom d'Evan Chan…
L’enquête venait véritablement de commencer…
Polémique autour de A.I.
Le journal allemand Die Zeit avait publié un article polémique signé par le philosophe américain John R. Searle, qui attaquait à A.I. sur différents points. Searle est professeur de philosophie de l'esprit et du langage, il s'est distingué par ses travaux visant à réfuter l'hypothèse que le cerveau fonctionne sur le modèle d'un ordinateur.
Le philosophe ne critique en rien le thème central du film : fabriquer un robot doué de sensibilité. Ce qu'il réfute, c'est le titre A.I. Intelligence Artificielle, qui laisse suggérer au spectateur une réflexion sur l'avenir de l'intelligence artificielle, alors que ce n'est pas le cas. Selon le philosophe, "de graves fautes intellectuelles sont imputables à Steven Spielberg. Selon lui, l'histoire repose sur une ambiguïté : le robot semble se comporter comme un Homme même s'il n'a pas de conscience. Or, le cinéaste fait croire par la suite qu'il a finalement une conscience.
Pour que le robot soit doté d'une conscience, il faudrait un cerveau ; et jusqu'à maintenant, personne ne sait comment en créer un. L'Homme sera peut-être un jour capable d'élaborer un cerveau, mais à ce moment là, le résultat n'aura plus rien à voir avec ce que l'on nomme "intelligence artificielle". Car la définition de l'intelligence artificielle est un projet de fabrication de programmes d'ordinateur simulant l'intelligence humaine et non le fonctionnement d'une conscience."
Les acteurs
Aux côtés de Haley Joel Osment (6ème sens) incarnant David et Jude "Gigolo Joe" Law (Existenz) on trouve dans la distribution de A.I. l'actrice australienne Frances O'Connor. Elle incarne la mère adoptive de David.
Frances O'Connor a commencé une carrière de comédienne dans des séries télévisées australiennes. Après de timides débuts cinématographiques, elle obtient le prix de la meilleure actrice par l'Australian Film Critics Circle Award pour Kiss or kill de Bill Bennett en 1997. Juste avant A.I., on avait pu la découvrir dans deux autres productions : Mansfield Park (1999) de Patricia Rozema et Endiablé (2001) réalisé par Harold Ramis.
William Hurt effectue ses premiers pas cinématographiques devant la caméra de Ken Russel, que les amateurs de fantastique gothique connaissent bien. C'est Au-delà du réel (Altered States), où il incarne un chercheur se servant de son propre corps pour réaliser des expériences de régression et finit par se retrouver à l'état embryonnaire. Un an plus tard, il partage l'affiche avec Kathleen Turner dans La Fièvre au corps. Il retrouvera d'ailleurs son réalisateur fétiche, Lawrence Kasdan pour Les Copains d'abord (1983), Voyageur malgré lui (1988) et Je t'aime à te tuer (1990). William Hurt obtient l'Oscar du meilleur acteur en 1986 et le Prix d'interprétation à Cannes en 1985 pour son personnage de prisonnier homosexuel dans Le Baiser de la femme araignée, ainsi que deux citations à l'Oscar pour Les Enfants du silence (1986) et Broadcast news (1987). Les amateurs de S-F l'ont (re)découvert dans Dark City d'Alex Proyas (1998), Perdus dans l'Espace (comme son nom l'indique) de je ne sais plus qui (mais est-ce grave?). En 2001, il participait à la version télé de la série Dune, où il prenait les traits du Duc Leto.
Voici les trois scènes marquantes du film A.I. Intelligence Artificielle de Steven Spielberg (à lire après avoir vu le film) avec leur minutage approximatif :
Monica abandonne David (entre la ⌚25ème et la ⌚35ème minute) : Dans cette séquence, après l’arrivée de David dans la famille, Monica, incapable de ressentir pour lui l’amour maternel attendu, se trouve déchirée entre ses sentiments et la réalité de sa condition de robot. Ce moment douloureux déclenche le long parcours existentiel de David.
© Tous droits réservés.
A.I. Intelligence Artificielle (A.I. - Artificial Intelligence), 2001, Steven Spielberg, Etats-Unis/Royaume-Uni.
Durée : 2h26.
Son : DTS-ESDolby Digital EXSDDS. Format d'image : 1.85
Productions : Amblin Entertainment, DreamWorks SKG, Stanley Kubrick Productions, Warner Bros.
Distribution France : Warner Bros.
Producteurs : Bonnie Curtis, Kathleen Kennedy et Steven Spielberg.
Producteurs exécutifs : Jan Harlan, Walter F. Parkes.
Scénario : Steven Spielberg et Brian Aldiss d'après le roman de Brian Aldiss "Super-Toys Last All Summer Long".
Effets spéciaux (sociétés) : Anatomorphex, Industrial Light & Magic (ILM), Pacific Data Images (PDI), Stan Winston Studio,
Directeur de la photographie : Janusz Kaminski.
Montage : Michael Kahn et Steven Spielberg (non crédité).
Chef décorateur : Rick Carter.
Direction artistique : Richard L. Johnson, William James Teegarden, Thomas Valentine.
Décorateur plateau : Nancy Haigh.
Musique : John Williams.
Costumes : Bob Ringwood
Casting : Avy Kaufman.
Interprètes : Jude Law (Gigolo Joe), Haley Joel Osment (David Swinton), , William Hurt (Professeur Hobbit), Frances O'Connor (Monica Swinton), Jake Thomas (Daveigh Chase), Clara Bellar, Keith Campbell (le gueurrier de la route), Emmanuelle Chriqui, Brendan Gleeson, Kathryn Morris, Miguel Pérez, Sam Robards (Henry Swinton), Adam Scott et Robin Williams (la voix du narrateur dans la V.O.), Ben Kingsley (la voix du spécialiste dans la V.O.), Meryl Streep (Blue Mecha), Chris Rock (Le comique)…
Date de sortie française : 24 Octobre 2001.
Date de sortie US : 9 Juin 2001.
Budget estimé : 100 M$
Recettes mondiales : 235 M$
Nombre d'entrées en France : 1 572 461 spectateurs.
Neo****
Aliens ou super-mechas ?
Je penche nettement en faveur de la seconde hypothèse : en effet, la silhouette de ces robots fait nettement penser au logo de la société Cybertronics que l'on voit à de nombreuses reprises dans le film, comme si le réalisateur avait voulu nous donner des indices.
De plus, sur les gros plans, on peut nettement remarquer la présence de micro - circuits à travers leur peau transparente.
Mais c'est surtout Spielberg lui - même qui nous donne la clé de l'énigme : lors du festival de Deauville auquel il n'avait pu se rendre, il avait enregistré un message destiné à être projeté juste avant le film.
Dans ce message, il fait clairement allusion à un robot qui, dans un futur proche, "saura créer lui - même des robots encore plus complexes, peut - être plus complexes que les humains…" (ce qui expliquerait leurs nombreux pouvoirs psychiques).
D'ailleurs, quand les super méchas découvrent David prisonnier de la glace, l'un d'entre eux dit qu'il s'agit d'un "modèle original qui a du connaître les humains".
Il s'agit donc bien d'une nouvelle version des méchas crées par d'autres méchas.
Réponse de SF Story
Tout à fait d'accord avec toi au sujet de super méchas à la fin du film. Il y a une redondance avec ce que dit Gigolo Joe au milieu du film : "Les humains... ils recherchent toujours leurs créateurs", les méchas à la fin du film recherchent également leurs créateurs humains, comme si c'était leur quête ultime (un peu comme la fée bleue de David)...
*Le hors-champ est la partie de la scène qui n'apparaît pas dans un plan d'un film parce qu'elle n'est pas interceptée par le champ de l'optique de la caméra que ce champ soit invariable (plan fixe), ou variable (plan où la caméra effectue un mouvement (panoramique et/ou travelling) et/ou un zoom).
Chers visiteurs,
Nous avons créé ce site avec passion pour vous offrir des informations sur les films 🤖 fantastiques et de 🛸 science-fiction.
Pour nous aider à faire vivre SFStory, tous vos achats par l'intermédiaire des liens images ci-dessous, nous permettrons de boire quelques 🍺 bières mais nous aiderons surtout à développer le site pour continuer à répondre à vos attentes.
Un grand merci d'avance pour votre soutien !
Rechercher sur SFStory :
SFSTORY - Cent ans de cinéma de science-fiction
Toutes les photographies et jaquettes de ce site web sont protégées par les lois sur le copyright. Tous documents visuels de ce site sauf mentions particulières sont la propriété des auteurs ou des studios de cinéma respectifs. Vous n'êtes autorisés à télécharger et à imprimer tous les documents visuels que pour une utilisation dans le cadre privé. Pour les jaquettes (covers), uniquement dans le cadre d'un remplacement d'un original perdu ou détérioré. L'éditeur de ce site ainsi que son hébergeur ne sauraient être tenus pour responsable d'une utilisation autre que celle prévue dans cette mise en garde.
Les textes du site sauf mentions particulières du nom de l'auteur de certains articles ou critiques sont la propriété du sitemestre.
Les liens externes pour des sociétés ou des sites à caractères commerciaux ne sont là que pour vous informer de la possibilité de visionner les livres, films ou séries TV nommés. SF-Story ne peut être tenu responsable des transactions effectuées à partir de ces liens. Vous devez accepter ces conditions pour accéder au site.
SF Story n'a qu'un seul but : vous faire apprécier le cinéma de science-fiction!